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Equipe artistique

Véronique Petit, dramaturge, metteur en scène, comédienne, critique

Après une licence de chinois, elle entreprend une formation théâtrale à l'Université Paris VIII (Claude Buchvald, Michelle Kokosowski), et aux Ateliers des Quartiers d'Ivry sous la direction de Philippe Adrien.

Elle crée en 1987 la Compagnie Théâtre à Grande Vitesse, un théâtre qui questionne les  codes et comportements de nos contemporains en s’appuyant sur l’expérience intime. Véronique Petit écrit, met en scène et joue une vingtaine de créations pour la scène et hors plateau, notamment Que s’est-il passé exactement entre le loup et le petit chaperon rouge ? (Théâtre de la Cité internationale, 2014), Personne ne peut faire la sieste pour vous (La Loge-Paris, 2013), Who's black (Monty-Anvers, 2005), Strip- Tease (La Ménagerie de Verre, 1999) ; des parcours spectacles en regard d’expositions (Forum du Blanc-Mesnil, Centre G. Pompidou) ; une installation interactive toujours en tournée, Le Photomaton.

Le TGV a réalisé également plusieurs projets participatifs, notamment avec la Ville de Houilles : Kesskispass  (2008)  et Autoportrait (2009).

Parallèlement, Véronique Petit vit deux années à Londres où elle rencontre plus particulièrement les artistes du performing art et la danse. De 1991 à 1993, elle est coordinatrice de projets au Place Theatre à Londres.

En tant que performeuse, elle réalise des performances avec la plasticienne Marie-Noëlle Deverre (Festival Artonic 2003, La Ferté Bernard, Festival Météor 2002, Bergen, Norvège ; Journées du Patrimoine 2001, Valenciennes). Elle collabore avec la plasticienne néerlandaise Karen Lancel pour son projet Agoraphobia (Villette Numérique 2004), le musicien percussionniste Cyril Hernandez pour les projets Multiples de deux (2005) et Soli in Situ (2006-2007).
En 2008 et 2009  elle réalise la programmation danse du Théâtre de l'Echangeur à Bagnolet.
De 1995 à 1999, sous le nom de Véronique Klein, elle est critique danse et théâtre de la rubrique "arts/scène" du magazine Les Inrockuptibles, puis de celle du quotidien en ligne Mediapart. Elle a participé à l'édition française du livre de Rose Lee Goldberg Performances (éd. Thames and Hudson.), et co-écrit avec Pierre Hivernat, en 2010, Panorama des arts du cirque aujourd’hui (éd. Textuels). Elle a été chroniqueuse pour l'émission La grande Table sur France Culture en 2010-2011.

Elle est également assistante pour le film documentaire de Laurence Petit- Jouvet La Ligne de couleurs (2014)

Elle collabore avec Tomeo Vergés depuis 2006.
 

Alvaro Morell, interprète

Après une formation de trois ans à l’Institut del Teatre - Escola Superior de Dansa de Barcelone, il est interprète de 1984 à 1986 au Ballet Contemporain de Barcelona. De 1986 à 2004, il collabore en tant qu’interprète avec les chorégraphes Anne Dreyfus, Paco Decina, Jean Gaudin, Angelin Preljocaj, Hervé Robbe, Charles Cré-Ange, Michèle Rust, Christie Lehuédé, Dominique Jegou, Emmanuelle Vo-Dinh et les metteurs en scène Françoise Coupat, Michel Deutsch. En tant que chorégraphe-interprète, il collabore avec Jean Jourdheuil, Jean-François Peyret et Tomeo Vergés dans Fantaisie Kafka (1993) et avec Anna Rodriguez dans Peppermint Soda (1996).

Diplômé en art-thérapie en 2011 (Université Paris Descartes), il mène des ateliers artistiques et thérapeutiques dans des centres spécialisés (hôpitaux de jour, associations, foyers, instituts médicaux éducatifs, appartements thérapeutiques…)

Depuis 1992, il est interprète pour Man Drake Tomeo Vergés, dans Chair de Poule, Miniatures, A Consommer sur place, Salto Mortal, Pas de Panique, Pièce(s) détachée(s), Anatomia publica, Troubles du rythme, Syndrome amnésique avec fabulations. Il chorégraphie avec Tomeo Vergès le solo La Logique du Parquet et le duo Asphyxies et collabore avec lui au projet French Chicken.

Sandrine Maisonneuve, interprète

Diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon, ainsi que du Diplôme d’Etat pour l’enseignement de la danse, elle est interprète depuis 1992 pour Andy Degroat, Christiane Blaise, Abou Lagraa, Yann Lheureux, Mohamed Shaffik entre autres, et collabore étroitement avec Tomeo Vergés depuis 2006. Elle participe aux créations de Body time, Idiotas, Meurtres d’Intérieur, Que du Bonheur (?), Anatomia publica et Troubles du rythme.
Après une rencontre déterminante avec le performer Julyen Hamilton en 2000, auprès de qui elle pratique la composition instantanée depuis plus de dix ans, elle intègre ce processus de pensée et d’écriture en temps réel à tous ses champs de recherche artistique. Elle l’enseigne depuis 2005 à Tunis, Alger, au Caire au sein du Cairo Contemporary Dance program, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon depuis 2010.

En tant que chorégraphe, elle crée quelques pièces en France et à Taiwan, et développe aujourd’hui son propre processus de création autour de la composition instantanée en spectacle. Pour le Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon, elle crée une pièce pour le jeune ballet en 2010 et actuellement, dans le cadre d’un projet soutenu par la commission européenne, pour un groupe de danseurs égyptiens.

Dans ses projets, elle allie pédagogie et création artistique, donnant l’importance à la pratique qu’elle défend comme expérience esthétique et comme outil de développement personnel.

Julien Lacroix, interprète dramaturge et metteur en scène

Au théâtre il travaille entre autres avec Laurence Mayor, Florence Giorgetti, Jacques Vincey, Patrick Haggiag, François Wastiaux, Robert Cantarella... Il joue dans les créations de Lazare – Passé je ne sais où qui revient, Au pied du mur sans porte, Rabah Robert et dernièrement, Petits contes d'amour et d'obscurité –.

Il danse pour Tomeo Vergés dans Anatomia publica, en alternance avec Alvaro Morell, et Syndrome amnésique avec fabulations.

Il fait sa première mise en scène au Théâtre de Vanves d'après un texte de Werner Schwab, Excédent de poids, insignifiant : amorphe.
Il crée plusieurs performances dont En vacance, au Musée des Abattoirs à Toulouse, La fassbinderologie avec le romancier Alban Lefranc et Julian et Julien avec Julian Eggerickx au Palais de Tokyo.
Il collabore régulièrement aux mises en scène et performances de Florence Giorgetti et Robert Cantarella et, dernièrement, avec Yair Barelli. Il joue au cinéma pour Nicolas Klotz, Renaud Cohen, Pierre Duculot, Eric Veniard, Jalil Lespert.

Sébastien Laurent, interprète

Danseur interprète en danse contemporaine depuis 1993, il travaille actuellement auprès des chorégraphes Tomeo Vergés et Nathalie Pernette (depuis 2000), du collectif Le Clair Obscur et des compagnies Sans Soucis et Silenda.
Il participe à des performances et improvisations en scène et en espace public (Palais de Tokyo avec Tomeo Vergés, road trip en France et à l’étranger), entame une recherche avec la performeuse Malena Beer.
Il a, par le passé, travaillé avec Jean François Duroure, Jean-Claude Gallotta, Christiane Blaise, Heddy Maalem, Jean Pascal Gilly, Doug Elkins (New-York), Editta Braun (Salsbourg), Evelyne Castelino (Genève), Gisèle Greau, Emmanuel Grivet et Laurent Falguiéras.

Photographe, il mène une recherche personnelle sur les liens entre le mouvement, le corps, l’image et l’engagement physique dans le processus photographique et il réalise des projets associant la danse et la photographie : Bestial, créé en résidence au Centre Chorégraphique National de Caen/Basse Normandie, est exposé/performé en ouverture de saison 2009 du CCN. Le Sourire (ou le corps abandonné) est créé en résidence au Musée André Lemaitre de Falaise avec un groupe de personnes âgées de plus de 65 ans et exposé/performé en mai 2012 lors du festival « La danse de tous les sens » de Falaise.
Il anime, au sein de la compagnie Nathalie Pernette et du Centre Chorégraphique National de Caen, des stages et des ateliers de danse et photographie, et commence, avec le CCN, le projet « Danse à l’école ».

Christian Ubl, interprète

Il aborde la danse à travers un parcours très éclectique, comprenant le patinage artistique et les danses latino-sportives dont il remporte de nombreux prix lors de compétitions internationales.


À partir de 1993, il s'intéresse à la danse contemporaine et suit des stages à Vienne, Budapest, Nantes, Istres et New York. En 1997, il intègre l’école de danse Coline à Istres pour 2 ans : il y rencontre Luc Trembley, Robert Seyfried, Serge Ricci, Mirjam Berns, Fabrice Ramalingom, Hélène Cathala, Françoise Murcia. À l'issue de cette formation, il poursuit son parcours d´interprète auprès de Robert Seyfried et Abou Lagraa. À partir de 2000, il participe aux pièces de Michel Kelemenis : L'Atlantide (2000), 3 poèmes inédits (2001), Cadenza (2002), Besame mucho (2004), Pasodoble (2007), Aléa et Disgrâce (2009). Puis il est choisi par Les Carnets Bagouet pour danser Meublé sommairement de Dominique Bagouet. En 2001, il est interprète pour Christiane Blaise, Daniel Dobbels et Delphine Gaud. À partir de 2003, il danse avec Thomas Lebrun La Trève (2004), What you want ? (2006), Switch (2007) et interprète une reprise de rôle pour la Cie Linga à Lausanne et l'Irland Dance Theater à Dublin. 
En 2005, il prend la direction artistique de CUBe et signe les chorégraphies May you live in interesting Times (2005), ErsatZtrip (2006), Klap ! Klap ! (2008), Fever (2009), Black Soul et I'm from Austria like Wolfi ! (2010), La Semeuse (2011). 
Il coécrit un duo, Sur les pas des demoiselles (2010) avec Christine Corday pour le Festival Rayon Frais à Tours ; en 2012, il crée whiteSpace, entame une nouvelle collaboration avec David Wampach pour les créations Cassette, Sacre et Tour et se joint à Thomas Lebrun pour La Jeune fille et la Mort. En 2013, Christian Ubl répond à la commande du CCNT pour créer And So We Dance, pièce pour 20 amateurs pour l'ouverture du festival "Tours d'Horizon", assiste Thomas Lebrun à la création With Pop Songs, création pour un groupe d'amateurs de la MPAA et crée Shake it out. 
À travers les projets qu'il développe au sein de CUBe, Christian UBL a la volonté de proposer des espaces de recherche dans le mouvement, l´image, la musique, l´architecture et le texte, et de rassembler des énergies d'horizons différents pour une recherche scénique à multiples facettes.

Sandrine Buring, Interprète

Danseuse, elle se forme au travers de stages auprès de Mark Tompkins, Joao Fiadeiro, Julian Hamilton, Kirstie Simpson. De 1998 à 2000, elle travaille pour les compagnies Groutsch'K, Sipeucirque, Les Filles d'Aplomb à Strasbourg. En 2000, elle rejoint Félix Ruckert pour le spectacle Le Ring, passe par le théâtre en 2001 avec le groupe France Palestine El Hakawatti. En 2002, elle danse avec l'Opéra de poche. Parallèlement elle fait des performances avec le collectif Artemia (qui réunit plasticiens, musiciens, danseurs pour des performances in situ) de 1999 à 2002 à Guérande. 
En 2006, elle danse et chorégraphie Déménagement(s), un spectacle mis en scène par Véronique Petit (Théâtre à Grande Vitesse). Récemment, elle a créé Je ne parlerai pas, co-écrit avec Stéphane Olry et présenté au Château de La Roche-Guyon.

Antje Schur, interprète

Née en Allemagne et vit à Strasbourg depuis 1999.

Elle est diplômée de l’école des Beaux Arts de Karlsruhe et Dresde. Depuis 1994, elle pratique la danse Contact Improvisation, formée auprès de Dieter Heitkamp à la Tanzfabrik de Berlin et d’Howard Sonenklar au Centre Culturel de BELEM de Lisbonne.

Elle rencontre le chorégraphe Mark Tompkins lors de sa résidence chorégraphique à Strasbourg en 1998 et dansera dans sa Compagnie I.D.A les spectacles : La vie rêvée d'Aimé et remiXamor. Elle participe au Festival On the Edge à Paris en 1998 et se forme lors de stages intensifs avec Steve Paxton, Lisa Nelson, Simone Forti, Julyen Hamilton et Joao Fiadeiro.

En 2002, elle fonde avec la comédienne Régine Westenhoeffer la compagnie dégadézo sur Strasbourg.

En tant qu’interprète, elle participe à des créations chorégraphiques avec la Compagnie RatzanKor, Berlin der schwamm, Dieter Heitkamp Hautsache-Tanz et Schule der Sensibilität à Francfort/Main, avec la Compagnie DoTheater, Sleep-less-ness à Aix-la-Chapelle, la Cie Man Drake/Toméo Verges, Meurtres d’intérieur à Paris, Black’N Blues de la Compagnie I.D.A. Mark Tompkins et Incidents - début d’un très beau jour d’été  de la compagnie Voix Point Comme.

Marie Orts, performeuse

Elle obtient son diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) au Centre national de danse chorégraphique sous la direction d'Emmanuelle Huynh. Elle valide aussi deux licences, une à Paris 8 Vincennes Saint-Denis en art chorégraphique et l’autre à Paris 10 Nanterre en ethnologie. Elle étudie la cinétographie auprès de Noëlle Simonet.
Elle est interprète pour différents chorégraphes ou plasticiens tels que Sylvain Prunenec, Emmanuelle Huynh, Olivia Grandville, Faustin Linyekula et Sora Kim. Depuis 2011, elle s’inscrit dans la recherche sur Le Sacre du Printemps de Dominique Brun d’après Vaslav Nijinski. Elle est assistante sur la pièce Sacre#197 puis interprète dans le diptyque Sacre#197 et Sacre#2.
Elle assiste David Wampach à la dramaturgie de ses deux dernières créations, Tour et Veine. Elle fait des apparitions dans des films d’Alain Michard, Mathieu Bouvier et Cécile Proust.
Elle est chorégraphe de la pièce de théâtre Soulèvement(s) de Marcel Bozonnet en co-écriture avec Judith Ertel, Martial Poirson et Joël Huthwhol.

Marie Orts participe au projet « Déjeuner avec Picasso » sous la direction de Tomeo Vergés qui crée Tiempo Libre pour le Musée Picasso Paris.

Pauline Simon, interprète, chorégraphe, musicienne amateur et « collecteuse » protéiforme

Formée au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris, elle danse avec les chorégraphes Nathalie Pernette – Le Repas, La Maison, Les Miniatures –, Joanne Leighton – Les Modulables, Made in… Série, The End, Exquisite Corpse – Mickaël Phelippeau... et régulièrement en regard extérieur ou comme collaboratrice de Volmir Cordeiro.

Elle expérimente des formes performatives avec Ambra Senatore – Ventes aux enchères – et Tomeo Vergés – Tiempo Libre – dans le cadre de « Déjeuner avec Picasso » au Musée Picasso Paris.
Elle engage depuis 2011 un travail personnel et crée Exploit, Sérendipité, puis Perlaborer avec la complicité de Vincent Dissez dans le cadre des « Sujets à vifs » à Avignon.

Marc Lacourt, Interprète

Suite à un parcours d'athlète et une licence d'EPS durant lequel il se forme en danse contemporaine, il rejoint la compagnie Coline afin de poursuivre son apprentissage. Il est interprète de 2002 à 2006 pour la compagnie B. Valiente en Norvège, de 2002 à 2004 pour la compagnie Isabelle Dubuloz et pour la compagnie Pic la poule de 2003 à 2007. Il est aussi interprète pour les chorégraphes : Odile Azagurie, Luc Petton, Barbara Sarreau, Jérôme Ferron et Frederick Unger. Parallèlement, il collabore à un projet de recherche avec le Théâtre du Mouvement de 2001 à 2003.

Olivier Mendili, Régie générale

Après une expérience photographique et sa rencontre en 1980 avec Dominique Ferrier, metteur en scène de la Cie du Préau des Fou, Il s'oriente vers le métier de régisseur. Il a ainsi travaillé, ou travaille encore, pour la Maison des Arts de Créteil, le Festival Paris Quartiers d'Eté, les compagnies Préau des Fou, Théâtre de l'Ombrelle, le Cirque de Barbarie, Roc In Lichen, Ea Sola, Cré-Ange, Christine Bastin, Opening Nignt Productions, Nasser Martin Gousset, La petite fabrique.

Il est régisseur général de la Cie Man Drake / Tomeo Vergès depuis 1999.

Sophie Hampe, costumière

Après une maîtrise de psychopathologie à l’université Paris V René Descartes, Sophie Hampe s’oriente vers le costume de scène. En 1998, elle commence comme habilleuse au Théâtre de la Bastille. C’est là qu’elle rencontre, en 1999, le metteur en scène Jean-Michel Rabeux. Elle suivra en tournée six de ses spectacles. Il lui confie également la création et la réalisation des costumes de Mais n’te promène donc pas toute nue et du Cauchemar. Parallèlement elle travaille pour d’autres metteurs en scène ou chorégraphes comme créatrice de costumes : Nasser Martin Gousset, Tomeo Vergés, Sophie Lagier, Sandrine Lanno, la compagnie Sentimental Bourreau…

En 2008, dans le but de parfaire sa technique, elle poursuit une formation de modélisme de mode à l’Académie Internationale de Coupe de Paris. A la suite de cette formation, elle collabore avec le créateur de mode Hanno Wessel. Responsable du modélisme, elle assure l’organisation des collections et l’élaboration des modèles pendant 3 ans pour la marque Hannoh.
Actuellement, elle reprend son activité de costumière et travaille parallèlement sur son nouveau projet, L’Atelier du sur mesure, création sur mesure de robes d’exception…

Thomas Fernier, Conception sonore

Musicien de formation autodidacte. Il collabore avec les labels Magnetic Recordings (Rennes - 1997-2001) et Partycul System (Reims - 2002-2011). Projets musicaux collectifs : résidence à Mains d'Oeuvres (St-Ouen - 2001), composition et interprétation pour T.V.La.S.Un.Or., Supersoft [14-18] et marteau mu. Création de bandes-son pour des spectacles de Benoit Bradel ("Blanche-Neige, septet cruel" - 1998, "Cage Circus" - 1999, "Americano" - 2008, "A.L.i.C.E." - 2009, "Zone Education Prioritaire" - 2011). Collaboration sur des créations sonores et visuelles de plusieurs spectacles de Jean-François Peyret ("Un Faust, Histoire Naturelle" - 1998, "Turing Machine" - 1999, "Histoire Naturelle de l'Esprit : suite et fin" - 2000). Il collabore avec Tomeo Vergés pour la création des bandes-son de "R.O.T.S." (2004), "Body Time" (2006), "Idiotas" (2008), "Meurtres d'intérieur" (2010), Anatomia Publica (2012) et Troubles du Rythme (2014). Réalisation d'un moyen métrage : "un cercle entourant chaque temps", dont la bande-son, composée pour le film, est interprétée en direct (Festival Parcours à l'Aire Libre / St-Jacques-de-la-Lande - 2010) Depuis 2008, il est membre du collectif "Poésie is not dead", et participe notamment au Festival "Ailleurs Poétiques" à Charleville (2008 et 2009). Depuis 2010, il collabore régulièrement avec le label virtuel Classwar Karaoke.
Discographie : "ouvertur a pâque" (Magnetic Recordings - 1998), "bientôt votre mariage" (Partycul System - 2003), "amber trap" (avec T.V.La.S.Un.Or. - 2005), "butin/poilu" (autoproduction - 2006), "music/no music" (avec T.V.La.S.Un.Or., ReR Megacorp - 2007), "l'avenir est le chien de l'homme" (autoproduction - 2008), "waving queens" (avec marteau mu - 2008), "comme une vache espagnole" (autoproduction - 2010), "time remaining" (avec Supersoft [14-18], Partycul System - 2011), "philitosa" (avec marteau mu - 2011).

Daniel Lévy, création lumière

Après ses études à l'Ecole Supérieure d'Art Dramatique de Strasbourg (section régie), il rencontre Georges Aperghis avec qui il collabore : Baraque Forraine -Théatre National de Strasbourg (1990), H -Nanterre Amandiers (1992), Sextuor - Nanterre Amandiers (1993), Tourbillons - Nanterre Amandiers (1995), Commentaires - Festival d'Avignon (Atem-1997), Zwielicht - Marstall de Munich (1999), Machinations - Ircam, (2000), Entre chien et loup - ensemble SIC-Opera de Nancy (2002), Tourbillons (2) - Vandoeuvre -les -Nancy-Ircam-(2004), Entre chien et loup (2) - ensemble SIC-Festival musiques en scène -Lyon (2006), Zeugen -Théâtre Bern, Suisse (2007).

Depuis 1996, il mène un compagnonnage avec Frédéric Fisbach, sur les spectacles suivants : L'Annonce faite à Marie (Paul Claudel, 1997), Un avenir qui commence tout de suite (Maiakowski, 1997), L'Ile des morts (Strindberg), Le Gardien de tombeau (Kafka, 1999), Nous les héros (Lagarce, 1999), Tokyo Notes (O. Irata, Brest 2000), Bérénice (Racine, 2001), Les Paravents (Genet, 2002), Agrippine (Haendel, 2003), L'illusion comique (Corneille, 2004), Animal (R. Fichet, 2005), Gens de Séoul (O. Hirata, 2005), Feuillets d'Hypnos (R.Char, 2007).

Il collabore également depuis 2003 avec Irene Bonnaud, La charrue et les étoiles (O' Casey, 2009), Prince travesti (Marivaux, 2008), Music hall 56 (Osbourne, 2007), Lenz (Buchner, 2004), Tracteurs (H.Muller, 2003). Il a également participé aux productions de Patrick Pineau, Françoise Rivalland (ensemble SIC), Gérard Cherqui, Valerie Joly, Michel Didym, Anita Picchiarini, Ingrid von Wantoch Rekowski, Edouard Reichenbach, Jean-François Peyret, Edith Scob, Emilio Calcagno, Carlo Carcano, collectif Foucault 71, Ars Nova Poitiers, Gérard Pesson.

Daniel Lévy travaille parallèlement comme créateur scénique (lumière, scénographie, vidéo) pour des spectacles musicaux avec Emily Loizeau, Arthur H, Paris Combo, Garage Rigaud, Gian Maria Testa. Il a collaboré avec Tomeo Vergés pour les spectacles La Logique du Parquet (1997), Asphyxies (1998), Pas de panique (1999), Anatomia Publica (2012), Troubles du Rythme (2014) et Syndrome Amnésique avec Fabulations (2015)

Lili Bel, plasticienne 

Après une formation aux Arts Appliqués (plasticien de l'environnement architectural) et aux Arts Décoratifs (en scénographie), Lili Bel explore le volume et l'assemblage.
Travaillant autour du fil, ses réalisations textiles revêtent une forme à la fois monumentale et confidentielle. Elle emprunte sa technique aux ouvrages dits de patience (les travaux d’aiguilles et, particulièrement le crochet), une technique lente, faisant écho aux travaux des femmes d’antan, qui confère à l’ensemble de ses créations une note obsessionnelle. Maille après maille, sa pensée se révèle, l’ouvrage prend forme…
Depuis quelques années, son travail s'oriente vers l'installation de vastes ouvrages aux couleurs vives, en laine crochetée et, plus récemment, d’œuvres in situ en fils tendus, qui envahissent un lieu le temps de l’exhibition. Sa démarche artistique tend à « descendre dans la rue » pour se confronter au public le plus large. Depuis l’investissement du cube de verre devant le Théâtre Sylvia Montfort (Paris 15e) jusqu’à la 6ème édition de La Voie est Libre (A186, Montreuil) plus récemment, son ambition n’a cessé d’aller dans le sens d’un rapprochement avec le public. Elle aspire à investir sans cesse de nouveaux lieux.         

Plasticienne textile, elle participe à de nombreuses expositions collectives et collabore à des performances de danse contemporaine en concevant des costumes éphémères, notamment pour la compagnie Man Drake (Défilé(e) ; Zig Zag, ...)

Ondine Trager, régie lumières

Après une licence en arts du spectacle (option théâtre), Ondine Trager intègre en 2011 la section Régie de l'École Nationale Supérieure d'Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg. Elle participe à des ateliers sous la direction de : Jean Jourdheuil, Philippe Berthomé, Renaud Herbin, Pierre Melé, Daniel Deshays, Michel Maurer, Eric Vigner... Pendant son parcours au TNS, Ondine participe à des projets extérieurs où elle conçoit la lumière : Une piètre imitation de la vie et Temps de pose pour le Théâtre de la démesure (2011/2013). Elle est également l'assistante de l'éclairagiste Matthieu Ferry pour une mise en lumière de l'exposition La voie sèche de Johnny Lebigot. Au sein de l'école du TNS, elle réalise la lumière pour Splendid's (une mise en scène de Vincent Thépaut).

Depuis la fin de ses études en 2014, Ondine Trager collabore avec Jean-Marc Eder (La grâce, 2015 et Freetime, 2016), avec le chorégraphe Tomeo Vergés (Coming out, 2015 et Meurtres d'intérieurs (variations), 2016), avec Antoine Gindt (pour l'opéra Iliade l'amour, 2016), avec la compagnie Moloko+ (Wild Things, 2016), avec Marie Marfaing (Lignes de fuite, 2017), avec la compagnie Le Théâtre de la démesure (Le grand trou, 2016). avec le quatuor Bribes 4 (free-jazz), avec Armelle Dumoulin (concert au Zèbre pour la sortie de l'album T'avoir connu).

 

 

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